Revue de presse :
Mark Crick qui a bien compris, après son premier volume de pastiches intitulé «la Soupe de Kafka», qu'il ne suffit pas d'être un lecteur attentif et sarcastique, en mesure de piger les traits, les rythmes, les images et les tournures des écrivains célèbres, pour amuser la galerie...
En prime, l'illusionniste Mark Crick illustre lui-même ses ouvrages, et il n'est pas maladroit non plus, un pinceau à la main. (Frédéric Vitoux - Le Nouvel Observateur du 24 décembre 2008 )
Dans le nouveau bal qu'il nous offre, version bricolage (illustré par Louise Bourgeois, Picasso, Turner, Van Gogh...), on peut à loisir s'initier à la réparation d'un robinet avec Marguerite Duras ; goûter au plaisir sensuel de la peinture murale avec Anaïs Nin ; purger un radiateur sur l'air des Hauts de Hurlevents ; apprendre à remplacer un interrupteur en suivant les conseils d'une mère effroyable que ne renierait pas Elfriede Jelinek ; ou encore, devant un lavabo bouché, partager les affres métaphysiques d'Antoine Roquentin, le héros sartrien de La Nausée... Reste que, bien vite, on oublie ces tâches pour se laisser porter par toutes les voix qu'a su si bien capter ce diable de pasticheur. Et aussi par le plaisir de lire ces textes conçus comme de véritables nouvelles. C'est un jeu pour la bonne cause, comme l'explique encore ce conteur et passeur : "Devenir un "classique" sacralise l'écrivain et crée une barrière avec le lecteur. C'est pourquoi j'essaye d'introduire les écrivains de manière ludique et humoristique. Après La Soupe de Kafka, ma plus grande joie fut de recevoir des lettres de lecteurs m'expliquant qu'ils s'étaient remis à lire ou me remerciant de leur avoir fait découvrir Borges ou Calvino." (Christine Rousseau - Le Monde du 26 décembre 2008 )
Biographie de l'auteur :
En raison de l'asthme chronique qui a accompagné son enfance, la première éducation de Mark Crick s'est davantage illustrée par ses absences que par ses succès scolaires. De longues nuits d'insomnie passées à lire à la lueur de la bougie ont remplacé les leçons; les chevaliers de la Table ronde, J.R.R. Tolkien et Jack London ne quittaient pas le chevet du jeune Crick. Épuisé par ses lectures nocturnes, ce dernier passait ses heures diurnes sur un canapé, à boire du sherry de Chypre et à suivre les aventures de ses camarades de classe: Brer Rabbit, Long John Silver, Héraclès, Gandalf, sans oublier l'endurant Ulysse aux mille tours. Adolescent, il a atterri au lycée Condorcet, à Paris, où il a découvert les écrivains français: Alain-Fournier, Camus, Colette et Cocteau. Plus tard, il a fait des études de lettres à l'université de Warwick et à l'université de Londres. Après avoir travaillé successivement comme employé de bureau, infirmier, enseignant, peintre, décorateur et charpentier, Crick a commencé sa carrière d'auteur en tant que journaliste photographe. La baignoire de Goethe rend hommage à quelques-uns des grands écrivains qui lui ont tenu compagnie pendant ses longues et nombreuses nuits au souffle coupé.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.