Triomf - Couverture souple

"Secrets de famille", rugit Lambert, fouillant dans les paperasses d'un tiroir autrefois fermé à clef. Tout est dans la famille. Bienvenue à Triomf, misérable banlieue blanche de Johannesburg érigée sur les ruines de Sophiatown, le ghetto noir rasé par les bulldozers de l'apartheid et dorénavant résidence de Mol, Pop, Treppi et Lambert - sans oublier chiens, carcasses de voiture et frigos, éléments intrinsèques de cette famille Benade complètement paumée. Et pourtant le rire n'est jamais loin des larmes, alors que scènes loufoques et paroles profondes se croisent sans cesse sous les yeux ébahis du lecteur captivé tant par l'histoire (les histoires) que par l'écriture de Marlene van Niekerk, faite de cynisme et de tendresse, de cruauté et de compassion.

Triomf, roman dont l'intrigue se déroule à la veille des premières élections démocratiques en Afrique du Sud, a déjà paru dans tous les pays anglo-saxons et a reçu la plus prestigieuse récompense littéraire du continent africain, le prix Noma, en 1995.

" Triomf fouille jusqu'à l'os de ses personnages leur humiliation, leur brisure, leur solitude inouïe et aussi ce qui en résulte: leur pragmatisme cruel face au pire et leur quasi-incapacité à ressentir encore. C'est aussi un livre sur la tendresse, comme on en lira rarement. C'est surtout un livre majeur. Un chef-d'œuvre, comme on dit. " Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles. " Marlene van Niekerk fait pousser des fleurs de littérature sur le fumier de la vie. " Michèle Gazier, Télérama. "A-t-on récemment lu auteur plus renversant que Marlene van Niekerk? On cherche, mais on ne voit pas. Son livre, Triomf, se reçoit comme une gifle, un coup de poing, un formidable coup de tabac dont le lecteur sort proprement sonné. " Marc Trillard, L'Humanité. Un roman hors du commun, un texte époustouflant sur "la nouvelle Afrique du Sud"... Ce roman de l'infra-humain, pourtant violemment et terriblement humain, représente une descente aux enfers animée d'un souffle, d'une verve et d'un talent littéraire impressionnants. " Raphaëlle Rérolle, Le Monde.